Leçon de Yoga #1 : ne te compare pas tant aux autres

Comme je l’écrivais dans ce post, j’ai découvert le yoga par hasard et ne l’ai plus quitté depuis. Le yoga étant un sport très introspectif, c’est très souvent que des réflexions intéressantes me viennent, mais qu’elles ne dépassent ensuite pas ma sortie du tapis.

Donc je souhaite me servir du support de réflexion que représente ce blog pour les consigner et les développer un peu, comme elles me viennent.


De l’art de se comparer aux autres, tout le temps

Je ne serais même pas capable de compter le nombre de fois par séance où je me surprends à regarder mes voisin.e.s de tapis. En chien la tête en bas, en équilibre, en fente,… toutes les excuses positions sont bonnes.

🤔 Mais pour quoi faire ?

Parfois, je regarde parce que je m’ennuie ou parce que je n’arrive pas à me concentrer sur mon souffle et ma posture.

Mais la plupart du temps, je regarde pour me comparer. Sont-ils ou elles meilleur.e.s que moi ? Avec plus d’équilibre ?

Surtout dans les positions difficiles.  Peut-être pour me rassurer que je ne suis pas la seule en galère.

👀 Et hors du tapis ?

Pas beaucoup mieux.

Durant ma semaine de méditation dans le silence, je me suis rendue compte que je m’attachais sur des sujets stupides à l’image que les autres – même sans les regarder ou leur parler – pouvaient avoir de moi, et aussi à l’inquiétude que j’avais très souvent de les gêner.

👎 Pourquoi c’est pas top ?

Ça consomme beaucoup d’énergie ! Et c’est autant d’énergie qui n’est pas utilisée pour me concentrer sur mes besoins ou ceux des autres.

Et comparer son intérieur à l’extérieur des autres, ça n’a pas de sens ! On ne voit que ce qu’on veut nous montrer.

Sans parler de l’absurdité d’interpréter les avis des autres… perso je suis pas encore télépathe.

💁‍♀️ Comment s’en foutre ?

Ah, ça. C’est l’apprentissage d’une vie j’imagine.

Je me console en me disant qu’en prendre conscience c’est déjà un premier pas. Que dès que je me surprends à le faire, je me mets une tape mentale sur la main pour arrêter.


À méditer, donc… 🙏 

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